Nouvel événement londonien à ne pas manquer ! Plus de 60 ans après sa mort, Marilyn Monroe est au cœur d’une exposition qui réunit 250 objets lui ayant appartenu. Une collection de pièces personnelles rassemblée par un collectionneur allemand.
Documentaires, films, expériences immersives… Marilyn Monroe a été racontée de multiples façons depuis des décennies. Talentueuse actrice à la voix sensuelle, elle incarne à elle seule l’âge d’or d’Hollywood dans les années 50. Icône de la pop culture et sex symbol, l’artiste n’a pourtant toujours pas été réellement percée à jour. Le mystère Marilyn galvanise encore aujourd’hui le public : qui était-elle vraiment ? La nouvelle exposition orchestrée par l’institution culturelle Arches London Bridge apporte quelques éléments de réponse à travers des objets ayant appartenu à la star américaine.
Marilyn Monroe, l’exposition
Au total, pas moins de 250 objets issus de l’univers personnel de Marilyn Monroe sont exposés dans cet espace culturel londonien. Cette collection intime a été prêtée par un collectionneur allemand, Ted Stampfer, qui a accumulé pas moins de 1500 pièces de l’artiste au cours des 40 dernières décennies.
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On redécouvre le paradoxe de l’actrice et chanteuse, Norma Jeane Baker de son nom de baptême. D’un côté, ce glamour exacerbé, ce talent magnétique dans le cinéma et la chanson et ses prises de position fortes qui ont fait vibrer le monde dans les années 50. De l’autre, une image de femme objet qui lui a collé à la peau dans une société très patriarcale.
« Je savais que j’appartenais au public et au monde, non pas parce que j’étais talentueuse ou même belle, mais parce que je n’avais jamais appartenu à quoi que ce soit ni à personne d’autre » indiquait Marilyn Monroe.
Entre les photos de l’artiste, les robes en satin, le maquillage vintage et des chaussures se trouvent des objets plus confidentiels, témoins du caractère indépendant de Marilyn Monroe, comme des livres, des scripts et des accessoires avec des séquences de films. Une lettre à connotation sexiste du studio Paramount au sujet de son salaire fait ainsi face aux revendications féministes de l’actrice connue pour ses rôles dans Les hommes préfèrent les blondes, Certains l’aiment chaud et Sept ans de réflexion. « Un sex-symbol devient une chose. Je déteste être une chose » peut-on lire sur les murs de l’exposition.
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« Le monde était dominé par les hommes dans les années 1950, et elle l’a découvert dans les sociétés de production de films. Elle a été très libre, très forte, ambitieuse et courageuse pour son époque. Ce qui la rend intemporelle » a déclaré Ted Stampfer à France Info. « Elle est une icône et une idole pour les mouvements de libération des femmes, encore aujourd’hui ».
Liz Koravos, directrice de la galerie Arches London Bridge, a mentionné avec justesse : « Je pense que les problématiques qu’elle a rencontrées pendant toute sa vie existent encore aujourd’hui. Elle reste d’actualité et le sera pendant des dizaines, voire des centaines d’années. Elle est le visage féminin le plus connu du XXe siècle. C’est pour ça que nous continuons de raconter son histoire, encore et encore. Et on apprend quelque chose de nouveau, à chaque fois. »
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De son enfance, avec des dessins et des photos de familles, à ses débuts à Hollywood en passant par sa grande carrière et sa mort tragique à l’âge de 36 ans, l’ensemble de sa vie est exploré sous un spectre intimiste. Une exposition rare et tout en contraste, qui dévoile tant la beauté, la rébellion et l’amour de Marilyn Monroe que sa personnalité discrète, solitaire et fragile.
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Photo à la Une : © Arches London Bridge 2024 – Joseph Jasgur
