Il y a presque 100 ans, l’établissement The Carlyle A Rosewood Hotel, situé sur Madison Avenue, ouvrait ses portes pour révolutionner le paysage hôtelier new-yorkais. Depuis, la demeure est devenue une légende de la Grosse Pomme. (Re)découverte de cet écrin mythique.
Il faut se rendre à l’angle de Madison Avenue et de la 76e rue dans le quartier chic de l’Upper East Side de Manhattan à New York pour s’offrir un séjour au The Carlyle A Rosewood Hotel. Depuis 1930, cet établissement de 35 étages et de 192 chambres est un lieu emblématique de la métropole américaine. L’écrin est parfaitement situé, à quelques pas de Central Park, du Metropolitan Museum of Art, du Guggenheim et du Frick. Riche d’une histoire forte en anecdotes, l’hôtel sait se renouveler pour continuer de rayonner auprès de sa clientèle.
Des chambres d’exception
Aujourd’hui détenu par le groupe Rosewood, l’hôtel a été conçu par le célèbre cabinet d’architectes Bien & Prince et a été baptisé en l’honneur de l’essayiste britannique Thomas Carlyle. La première décoratrice Dorothy Draper y a déployé un style Art Déco, reconnaissable dès cle hall en marbre noir et blanc. Plusieurs designers se sont ensuite succédés, comme Alexandra Champalimaud, Thierry Despont et Tony Chi. En 2021, The Carlyle A Rosewood Hotel a rouvert ses portes après trois années de rénovation par le cabinet de design primé tonychi, basé à New York.
155 chambres et les suites ont été repensées et s’inspirent aujourd’hui du glamour et de la beauté de l’époque d’avant-guerre de Manhattan, tout en s’équipant des dernières technologies. Meubles luxueux, panneaux laqués noirs, papier peint illustré de vignettes de Central Park et sélection d’œuvres d’art viennent habiller les pièces raffinées. Les autres chambres et suites non remaniées restent totalement uniques dans leur conception et vont de la Suite Empire du célèbre designer Thierry Despont aux nouvelles suites du designer d’intérieur new-yorkais Dan Fink, en passant par la Suite Présidentielle récemment acquise par l’hôtel.
Cette dernière occupe l’intégralité du 26ème étage de la tour Carlyle et est ornée de murs en plâtre vénitien. Elle comprend trois chambres, quatre salles de bain complètes et une demi-salle de bain, un salon, une cuisine équipée et un espace multimédia. Le clou du spectacle ? Une entrée parée de feuilles d’or et de peintures murales d’inspiration Art déco gravées à la main, et où trône…un piano.
L’offre gastronomique
En parallèle de la rénovation de ces chambres, l’hôtel a inauguré il y a trois ans le restaurant Dowling’s at The Carlyle. Ce dernier-né de la famille Carlyle doit son nom à Robert Whittle Dowling, ancien propriétaire du Carlyle et urbaniste influent. Alors que la salle respire le style des années 30 et 40, le menu présente des interprétations de mets intemporels new-yorkais et des plats rétro d’une autre époque.
L’hôtel compte aussi Le Bemelmans Bar, lieu de prédilection des habitants de l’Upper East Side et des visiteurs depuis 1947. Rythmé par des performances musicales d’Earl Rose, Rob Mosci et bien d’autres, le bar est décoré par des fresques murales, des banquettes en cuir marron chocolat, des plateaux de table en verre noir avec des finitions en nickel, un bar en granit noir spectaculaire et un plafond recouvert de feuilles d’or 24 carats.
On trouve aussi le Café Carlyle, ouvert en 1955, avec ses peintures murales restaurées de Marcel Vertès, et le salon de thé turc exotique inspiré du palais de Topkapi en Turquie, nommé La Galerie, qui a été imaginé par le designer Renzo Mongiardino.
Le style de vie Carlyle
Au troisième étage, le spa intimiste signé Valmont propose une expérience bien-être d’une grande qualité. Réputée pour ses soins anti-âge depuis 1985, et son mouvement « papillon » signature, la marque présente des soins uniques revigorants. Outre ces rituels beauté et détente, les clients peuvent admirer des œuvres d’art dans tout l’espace qui ont été soigneusement sélectionnées par le propriétaire et directeur créatif, Didier Guillon. Un salon de coiffure Yves Durif et un centre de remise en forme font aussi partie de l’offre du spa.
Des salles de réunion et des salons privées sont à réserver pour des rendez-vous d’affaires, des séminaires d’entreprise ou encore des mariages et des anniversaires.
Difficile donc de s’ennuyer dans cet hôtel qui organise régulièrement des événements musicaux et des représentations artistiques pour divertir sa clientèle. Dans quelques semaines, ce seront les fêtes de fin d’année qui seront célébrées, avec des festins gourmands et la venue des chanteurs de Noël. Les hôtes pourront aussi acheter la nouvelle collection mode élaborée par l’hôtel Carlyle et la marque Sporty & Rich, déclinant chemises, pulls, vestes et casquettes d’inspiration vintage. Cette ligne appuie encore une fois le fait que l’écrin ne cesse ainsi de se renouveler pour captiver les voyageurs et les jeunes générations.
Des expériences multi récompensées
Rien de surprenant à ce que le fameux hôtel ait accueilli bon nombre de grandes personnalités. Tous les présidents américains depuis Truman y ont séjourné, tout comme les familles royales anglaises, danoises, grecques, espagnoles ou encore suédoises. Mais aussi des stars du cinéma, de l’art, du divertissement et de la chanson. En bref, les grands de ce monde, habitués à toutes les formes de luxe, continuent d’adorer l’établissement tout comme les fidèles de la marque et ceux qui s’octroient un séjour d’exception pour une occasion particulière.
Les professionnels de l’hôtellerie louent aussi les qualités de l’écrin. The Carlyle A Rosewood Hotel figure au 30ème rang dans le classement mondial des 50 meilleurs hôtels du monde 2024, et se dresse en pole position de la liste américaine.
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Photo à la Une : © The Carlyle A Rosewood Hotel