Les défilés les plus marquants de Vivienne Westwood

Icône punk et créatrice mythique, Vivienne Westwood est décédée, laissant derrière elle près d’un demi siècle des créations les plus extravagantes, qui ont changé la mode à jamais. Retour sur ses défilés les plus marquants.

 

Vivienne Westwood débute les années 1980 en figure émergente de la contre-culture punk. Le couple qu’elle forme avec Malcolm McLaren crée ses silhouettes sous le nom de la boutique World’s End, située à King’s Road, à partir de 1981. Présentées pour la première fois lors de défilés, leurs collections révèlent une démarche artistique particulière.

 

La toute première collection, baptisée Pirate (automne-hiver 1981–1982), initie un nouveau processus de création, nourri de l’étude de l’histoire et des cultures, que Vivienne Westwood ne cessera d’enrichir par la suite. Sur les conseils de Malcolm McLaren, elle s’oriente vers l’historicisme avec la Révolution française pour première inspiration. Elle y retrouvera les notions de révolte et d’insurrection des années punk dans les années 80. Le terme pirate évoque une figure romantique et subversive, mais également la quête d’une échappatoire.

 

Défile Pirate © Vivienne Westwood

 

Lors du défilé de mars 1981, les mannequins arborent des Walkmans, appareils à la pointe de l’innovation pour écouter de la musique, permettant notamment, à l’époque, l’enregistrement illégal des chaînes de radio.

 

Défilé Clint Eastwood © Vivienne Westwood blog

 

Séparée de Malcolm McLaren en 1983, la créatrice, forte de sa renommée, fait bouger la mode en solo. Elle imagine des défilés à thèmes : sa collection automne-hiver 1984-1985 intitulée « Clint Eastwood » marquera les esprits. En effet, la créatrice y présente des pièces fluo et logotypées,  inspirées des néons de Tokyo.

 

Pour le Printemps-été 1988, la créatrice s’inspire de thèmes mythologiques et des gréco-romains. Intitulé « L’Angleterre doit devenir païenne », elle invite à une exploration du « siècle des Lumières » des 18e et 19e siècles. On y trouve des pièces structurées, ajustées, et des proportions étroites avec des torses courts.

 

Britain Must Go Pagan © vvn

 

En 1988, alors qu’elle enseigne à l’École d’Arts Appliqués de Vienne, la créatrice tombe sous le charme des robes style Renaissance dessinées par un étudiant autrichien, Andreas Kronthaler. Elle invite le jeune étudiant à travailler avec elle dans son studio londonien. Et malgré leurs 25 années d’écart, le duo forme un couple à la ville et à la création et officialise même  son union en se mariant en 1993.  Grâce à ces nouvelles inspirations mutuelles, Vivienne Westwood entre alors dans ses années de création nommées Anglomania dès 1993.

 

 

Anglomania © Vivienne Westwood

 

En mars 2016, la maison Vivienne Westwood annonce le changement de nom de la ligne « Vivienne Westwood Gold Label » en « Andreas Kronthaler pour Vivienne Westwood« . « Au fil des ans, il a pris en charge les activités expérimentales et j’ai dû suivre. Il m’appelle sa muse. Je pense qu’il était temps que le public comprenne la vérité. » expliquait-elle alors.

 

 

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Photo à la Une : © David Corio

Passionnée par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme: l’Atelier Chardon-Savard. Elle complète ensuite sa formation par un MBA en Marketing à l’ISG. Elle a écrit pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein de Luxus +.

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