« Le suppléant » , l’autobiographie du Prince Harry, ou duc de Sussex, est sorti mardi dans les librairies du monde entier. Traduit en 16 langues, le roman de plus de 500 pages évoque, entre autres, de nombreuses polémiques soulevées par la presse à scandale.
Mardi dernier, le livre tant attendu du Prince Harry a été dévoilé au grand public. Après un documentaire sur Netflix, le benjamin de la famille royale s’est livré à cœur ouvert sur sa vie, faisant des révélations et évoquant les différentes polémiques qui le visaient depuis de nombreuses années.
Toujours différent et souvent incompris, le dernier fils de Lady Di n’a jamais eu peur du regard des autres, de la presse, et même de sa famille. Dans cet ouvrage, il raconte des anecdotes encore jamais révélées au grand jour, qui raviront la presse du monde entier. Et en particulier les journaux de Grande-Bretagne, férus d’histoires royales. Certaines révélations font déjà les gros titres : Harry a tué 25 talibans en Afghanistan, Harry en est venu aux mains avec son frère le prince William…
Le cadet du roi d’Angleterre est un homme en colère. Et ce livre, co rédigé avec le journaliste J.R Moehringer, lauréat du prix Pulitzer, est le meilleur moyen pour lui de s’exprimer. Il évoque ses relations avec son grand frère, avec son père le roi Charles III, peu affectueux durant son enfance, de Camilla Parker Bowles, la deuxième femme de son père et enfin de Kate Middleton, sa belle-soeur qui n’a visiblement jamais su trouver les mots ni nouer de lien avec sa femme, Meghan Markle…
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Le prince, exilé en Californie avec sa femme et ses deux enfants depuis 2020 évoque plus en profondeur sa relation avec son « frère bien-aimé et meilleur ennemi » , le Prince William. Ces deux frères que tout oppose, proches durant l’adolescence, sont devenus presque des inconnus l’un pour l’autre à l’âge adulte. Il dresse un portrait du futur roi d’Angleterre peu flatteur et révèle des anecdotes personnelles et familiales, dont personne n’avait connaissance avant la lecture de ce presque « journal intime » . Présenté comme colérique, William n’aurait visiblement jamais aimé l’épouse d’Harry, qu’il jugeait « mal élevée et agressive« . Ils auraient même eu une dispute en 2019, où le prince Williams, pris d’un excès de colère, aurait jeté son frère à terre. Il décrit d’ailleurs une longue rivalité entre lui, « le suppléant » et William « l’héritier« .
Harry parle aussi des paparazzis, qui ont une grande part de responsabilité, selon lui, dans la mort de sa mère. Il aborde son célibat très long, causé selon lui par toutes les obligations qui le contraignaient, mais aussi de la Monarchie, n’en déplaise à certains. Une Institution qui a dicté sa vie alors que ses méchants conseillers, sèmeraient, eux, la pagaille dans les relations familiales de la couronne.
Publié quatre mois après la mort d’Elizabeth II et quatre mois avant le couronnement de Charles III, ce livre est un exutoire pour le prince Harry, dont personne ne sort indemne.
Hier, l’éditeur du « Suppléant » a révélé qu’il s’était vendu à 1,4 million d’exemplaires en un jour. Néanmoins, malgré les bonnes ventes du livre, la popularité du duc de Sussex est en berne au Royaume-Uni. Il y est souvent qualifié d’enfant gâté, qui veut les avantages de la couronne sans les inconvénients. Seuls 26 % des Britanniques ont une opinion favorable au prince Harry selon une étude de YouGov réalisée début janvier, soit 7 points de moins qu’en décembre.
Le Palais de Buckingham a pour le moment gardé le silence sur cet auto-biographie, même si la presse a déjà fait état du mécontentement des Windsor.
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Photo à la Une : © Presse