L’acteur hollywoodien Brad Pitt a formulé de nouvelles accusations à l’encontre d’Angelina Jolie dans le cadre du litige qui les oppose à propos du Château Miraval. Il dénonce notamment l’attitude déloyale de son ex-femme et lui reproche d’avoir vendu ses parts du domaine viticole sans son consentement.
La bataille juridique qui oppose Angelina Jolie et Brad Pitt n’est pas près de prendre fin. L’acteur américain, qui fêtera ses 60 ans cette année, a réactivé une procédure judiciaire contre son ex-femme, l’accusant d’avoir vendu ses parts de leur château français de Miraval, sans son accord.
Le château de Miraval est un château-bastide de style provençal du XVIIe siècle situé dans la commune de Correns, dans le Var (France). Il comprend un domaine de 600 hectares qui inclut une pinède, une oliveraie et un domaine viticole de 30 hectares du vignoble de Provence.
La plainte, déposée le 1er juin par les avocats de Brad Pitt devant le tribunal californien en charge de la gestion du divorce, met en évidence de nouveaux documents. Ceux-ci accusent Angelina Jolie de tenter de « saisir des bénéfices qu’elle n’a pas gagnés et des retours sur un investissement qu’elle n’a pas fait » et qualifient ses actions de « vindicatives ».
Objet de litige
En 2011, après avoir loué le château pendant trois ans pour ses vacances, le couple d’acteurs avait acquis le château de Miraval et son domaine pour 35 millions d’euros. Ils étaient ainsi devenus propriétaires des vins de Miraval sous forme d’un partenariat à 50/50 avec le vinificateur Marc Perrin. Les acteurs avaient alors entrepris de rénover et d’aménager le château pour 10 millions d’euros en vue de leur mariage, qui s’est tenu dans l’intimité en août 2014.
Mais en octobre 2021, Angelina Jolie, séparée de Brad Pitt, avait vendu ses parts du château et du domaine, évalués maintenant à 164 millions de dollars (environ 142 millions d’euros), au groupe viticole Tenute del Mondo. Ce groupe fait partie du portefeuille de la société luxembourgeoise Stoli, appartenant à Yuri Shefler. Selon les termes des documents juridiques, M. Shefler est décrit comme « un oligarque de la Fédération de Russie » et un homme qui, selon Brad Pitt, aurait déjà tenté de lui acheter Miraval, ce qu’il a refusé.
Absence de consentement
Dans les nouveaux documents, Brad Pitt dénonce l’attitude déloyale de son ex-femme, et affirme qu’elle aurait agi par vengeance après « une décision défavorable dans la garde des enfants ». « Sa décision de mettre fin aux négociations avec Pitt était intentionnelle et un prétexte. Comme le démontrera le procès, les actions de Jolie étaient illégales, portant gravement et intentionnellement atteinte à Pitt et lui ont permis de s’enrichir injustement », cite les nouveaux documents.
Mais surtout, l’acteur revendique l’absence de consentement mutuel dans la vente des parts de Jolie du domaine viticole à Tenute del Mondo. En effet, lors de l’achat de la propriété, le couple avait signé un accord stipulant qu’aucune cession de parts n’était possible sans le consentement des deux parties.
Paul Murphy, l’avocat d’Angelina Jolie, a indiqué que la vente des parts l’actrice lui permettrait de recouvrer son « indépendance financière » afin de « trouver une forme de paix et de clôture à ce chapitre profondément douloureux et traumatisant de sa vie et de celle de ses enfants ».
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