Les Grammy Awards, qui se sont déroulés lundi dernier, récompensent les meilleurs enregistrements, compositions et artistes américains de l’année écoulée. Cette 65e cérémonie a été marquée par des récompenses historiques mais aussi des comportements ou réactions peu fairplay.
La 65e édition des Grammy Awards s’est tenue dans la nuit du 5 au 6 février à la Crypto.com Arena à Los Angeles. Les plus grandes stars américaines de l’industrie de la musique en 2022 étaient évidemment au rendez-vous. Beyoncé, Lizzo, Harry Styles ou encore Kendrick Lamar ont pour leur part été distingués lors de la cérémonie récompensant les meilleurs enregistrements, compositions et artistes de l’année (du 1ᵉʳ octobre 2021 au 30 septembre 2022). Au-delà de ces récompenses (parfois historiques), l’édition des Grammy Awards 2023 a aussi suscité moultes réactions, pas toujours fairplay, chez les internautes et spectateurs ayant assisté à la cérémonie.
Des récompenses historiques
Beyoncé est définitivement rentrée dans l’histoire lors de cette 65e édition des Grammy Awards. Elle a remporté quatre nouveaux prix, notamment pour la meilleure chanson R’n’B (« Cuff It ») ou le meilleur album dance/électronique (« Renaissance »), qui viennent s’ajouter aux 28 qu’elle possède déjà. Avec 32 récompenses, Queen B devient ainsi l’artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards. Elle dépasse le chef britannico-hongrois, Georg Solti, mort en 1997, qui avait remporté 31 Grammies. Cette nouvelle édition lui fait également cocher un autre record, celui du nombre de nominations à la cérémonie, qu’elle détient désormais ex-aequo avec son mari, Jay-Z. Au total, la chanteuse a été nominée 88 fois. Nul doute que la chanteuse issue des Destiny’s Child est toujours au sommet.
Beyoncé n’est pas la seule à avoir marqué cette soirée. Dans la catégorie Meilleure prestation vocale pop d’un duo ou groupe, Kim Petras et Sam Smith ont été gratifiés pour leur morceau Unholy. Avec cette récompense, Kim Petras est devenue la première femme ouvertement trans à être décorée dans l’une des principales catégories. Lors de son discours, l’artiste a tenu à remercier « les incroyables légendes transgenres » qui l’ont précédée et lui ont donné la confiance nécessaire pour monter sur scène. Elle faisait ici référence à Sophie, productrice de musique électronique et interprète britannique décédée en 2021. Sa récompense s’inscrit ainsi dans l’histoire des Grammy Awards, aux côté de Sam Smith, désormais considéré lui aussi comme le premier artiste ouvertement non-binaire à avoir gagné le fameux gramophone.
Les stars au centre de l’attention
Aux États-Unis, les stars sont observées de près par le public, et certains faits n’ont pas manqué de faire parler. Madonna a ainsi essuyé de nombreuses critiques sur son physique. La chanteuse de 64 ans, est montée sur scène pour présenter Kim Petras et Sam Smith. Alors qu’elle affichait un visage méconnaissable, probablement à cause de la chirurgie, elle a essuyé un déferlement de commentaires négatifs. Madonna a décidé de répondre dans une publication Instagram. En partageant les moments forts de la soirée, elle en a profité pour dénoncer l’âgisme et une misogynie pesante.
Pour sa part, Ben Affleck s’est affiché aux côtés de Jennifer Lopez avec une moue bien singulière. L’acteur a en effet laissé transparaitre un ennui indéniable. Devant la performance de Stevie Wonder sur Higher Ground, son manque d’enthousiasme a été très remarqué et a déclenché de nombreuses réactions chez les internautes, qui n’ont pas manqué de le parodier.
however bad of a day you’re having, I promise you’re not as miserable as Ben Affleck at the Grammys right now pic.twitter.com/OQxA54H9P1
— Spencer Althouse (@SpencerAlthouse) February 6, 2023
En somme, la 65e édition des Grammy Awards s’est certes élevée vers le haut en s’ inscrivant dans l’histoire. Mais sans échapper, non plus, aux accrocs habituels des longues cérémonies de remises de prix américaines…
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Photo à la Une : © Francis Specker/CBS